L'intelligence artificielle au service d'un pont optimal : Basler & Hofmann s'engage dans la recherche de l'EPF Zurich

Le "Pont sur le Graben" est un projet de concours remporté par Basler & Hofmann, DGJ Landscapes et Nau2 en octobre 2021. La nouvelle liaison piétonne à travers le parc St. Mangen dans la vieille ville de Saint-Gall est un projet de taille raisonnable, mais tout à fait complexe dans sa conception : le pont ne devait notamment toucher aucun des arbres protégés du parc.

Des algorithmes pour une conception optimale

Dans sa présentation, Vera Balmer, étudiante en master à l'EPF auprès du professeur Walter Kaufmann et du docteur Michael Kraus, a montré comment de telles conditions complexes pourraient être résolues à l'avenir par l'intelligence artificielle. À l'aide de l'exemple de Saint-Gall, elle a montré comment il devrait être possible à l'avenir, grâce à des algorithmes et à la combinaison de différents programmes de conception et de calcul, de générer et d'évaluer en peu de temps différentes variantes de conception. Dans le cadre de la présentation au laboratoire de design immersif de l'ETH Zurich, l'équipe du concours a pu marcher sur le "Pont sur le fossé" avec des lunettes VR et se faire une idée de la manière dont le futur ouvrage s'intègre dans son environnement. L'équipe s'est montrée impressionnée par les premiers résultats. "L'IA va rendre le secteur de la construction plus efficace et plus durable, en nous permettant par exemple à l'avenir d'examiner très rapidement l'empreinte de différentes matérialisations", a déclaré Balz Bauer, responsable des Ponts chez Basler & Hofmann.

Transfert de la pratique pendant le stage et le travail de master

Basler & Hofmann accorde une grande importance à l'échange entre la science et la pratique de la planification. Vera Balmer est entrée en contact avec Basler & Hofmann à l'occasion d'un stage de six mois. "Chez nous, les stagiaires sont des membres de l'équipe à part entière. Elles doivent avoir la possibilité de mettre en pratique leurs connaissances une première fois dans des projets réels. Si nous pouvons ensuite soutenir les étudiants dans leur travail de master, nous le faisons très volontiers", explique Balz Bauer.